Cecilia flamenca

“El candil” est commun au castillan et à l’arabe. Lampe à huile, ce mot passerelle est employé pour “lumière”.

La rencontre de ces trois musiciens audois s’est faite autour de la luminosité des musiques méditerranéennes dans lesquelles ils puisent un répertoire fait d’aller-retours entre le Moyen-Orient, le Maghreb et l’Andalousie. Musiques flamencas (bulerías, tanguillo, martinete…), arabo-andalouses (touchia, nouba, moels…), musiques traditionnelles et populaires du Maghreb (chaâbi algérien et marocain), musique judéo-arabe et aussi des créations originales.

Un répertoire qui fait le pont entre les deux rives de la Méditerranée et qui nous invite sur les traces des exils, de ses complaintes, des voyages, de l’amour, de la circulation des musiques et des cultures depuis le haut Moyen Âge. Les chants flamencos et orientaux se croisent et nous parlent de la rencontre et de la proximité des cultures populaires gitanes, andalouses et maghrébines.